Il est né à Sebaal (Liban-Nord) en 1924.

Son premier livre, " 'Anâqid Min Sebaal " (Des grappes de Sebaal), contient de multiples poésies sur la vie au village, les paysans , les pauvres, et díautres thèmes intéressants.

Son deuxième livre " Al Rabih Al-Ahmar " (le printemps rouge) est une pièce de théatre en Zajal (poésie populaire).

Dans son troisième livre, " Bayn el-doroub " (A travers les chemins), écrit en 1952 juste avant son émigration, il parle de l'amour, des pauvres, de la mère.

En 1952, il émigre aux USA où il publiait pendant 25 ans ses poèmes dans le journal " Al-Hoda ". En 1996 le journal Al-Hoda ferme suite à des raisons financières.

Son dernier livre, " al-Rouhâniâte ", publié en Australie en 1994 par le journal Libanais en Australie, contient des beaux poèmes sur la montagne libanaise, la vie paysanne au Liban, le cèdre, la guerre du Liban.

En tout, il a écrit environ 2000 poèmes, dont la plupart est traduite en espagnol et en anglais. En Australie il a été reçu comme un des plus grands poètes Libanais du siècle. Il a été comparé à Lamartine, Vigny ou Loti. Sa façon de décrire les pauvres fait penser à Victor Hugo. Il avait l'intention de publier deux livres, un en Australie et un au Liban avec le poète Younes el-Ibn. Mais, la mort le survînt à Indianapolis (USA) vendredi le 2 mars 2001.

Dans sa poésie " La mère ", le poète décrit une femme pauvre qui quitte sa maison, une nuit de décembre, pour chercher du pain à son fils qui creuve de faim. C'était une nuit de tempête et de pluie. Cette mère trouve un morceau de pain et retourne chez elle avec tant de bonheur sous une pluie abondante. Mais à cause de la pluie et du vent, elle ne fait pas attention et tombe dans un fleuve et noie. Avant de mourir, elle supplie ceux qui l'entendent de prendre le pain et le livrer à son fils.